C.d.C #10 : 1956 Arrivée du rock en France – Magali Noël – Yves Sandrier – Interprètes “1956” de Léo Ferré – René-Louis Lafforgue

Chronologie de la Chanson 1956 : En 1956 Michel Legrand revient des États-Unis d’Amérique avec des disques de rock et les fait écouter à Boris Vian. Ensemble, ils décident de tourner en dérision ce nouveau rythme.
Vian, en compagnie de Michel Legrand, d’Henri Salvador, d’Eddie Barclay puis d’Alain Goraguer va parodier cette nouvelle mode en écrivant entre autres : Rock and roll mops, Rock des petis cailloux, rock de monsieur Failer, etc… D’autres paroliers flaireront la bonne affaire et adapteront avec plus ou moins de bonheur des succès étasuniens.

L’arrivée du rock en France – Boris Vian – Magali Noël – Mac-Kac – Henri Salvador


Magali Noëlle Guiffray alias Magali Noël, chanteuse et actrice française, naît en 1931 à Izmir (Turquie), ses parent travaillant dans le service diplomatique.
Elle étudie le chant, la musique et la danse, à peine âgée de 16 ans, elle commence à chanter des chansons 1900 au Club Saint-Germain.
Talentueuse et belle actrice, Magali s’impose au cinéma, Jacques Canetti remarque sa voix, il présente sa nouvelle recrue à Boris Vian qui va lui écrire quatre chansons pour son deuxième 45 tours.
Boris et Magali lieront une indéfectible amitié .

Chansons de la 1ère partie :

L’arrivée du rock en France – Boris Vian – Magali Noël – Mac-Kac – Henri Salvador
02’16 Magali Noël : Fais-moi mal, Johnny : Boris Vian – Alain Goraguer
04’33 Mac-Kac : Tu es partie en socquettes : Moustache – Sacha Distel : 1956
06’39 Henri Salvador : Rock and roll-mops : Boris Vian – Michel Legrand : 1956
09’01 Georges Ulmer : Sois pas cruelle : Otis Blackwell, Elvis Presley, adapt. Georges Ulmer
11’16 Edith Piaf : L’homme à la moto : Jerry Leiber, Mike Stoller, adapt. Jean Dréjac

Yves Sandrier : une étoile filante dans le ciel de la chanson

Yves-Dominique Altmann de Regelsdorff alias Yves Sandrier, chantauteur suisse, naît à Budapest en 1938. Sa mère est originaire du Canton du Jura, son père, officier de carrière appartient à la petite noblesse hongroise.
1944, les Russes arrivant en Hongrie, la famille part s’installer à Genève.
1953 Je jeune Yves apprend qu’il est atteint d’une terrible maladie : une leucémie maligne. Sa mère lui offre une guitare pour tenter d’alléger son désespoir.
Yves prend des leçons de guitare et compose ses premières chansons. Son maître prend en dictée les mélodies qu’Yves lui chante car il ne connaît pas le solfège.
Il crée des chansons et émissions sur Radio-Genève.
En 1956 il fait produit un premier 45 tours . Europe 1 lui consacre une émission pour l’aider à vendre ce disque et recueillir des fonds pout payer les soins et la recherche sur sa maladie. Jacques Canetti lui signe un contrat qu’Yves ne pourra honorer : il meurt le 24 septembre 1958 à 20 ans

Chansons de la 2ème partie :

Yves Sandrier : une étoile filante dans le ciel de la chanson.
15’16 Armand Mestral : Seize tonnes : Merle Travis, adapt. Jacques Larue : 1956
17’52 Arletty : J’en ai marre : Albert Willemetz, Georges Arnould – Maurice Yvain : 1956
19’45 Béatrice Moulin : Jojo de ma banlieue : Jean-Pierre Moulin : 1956
22’29 Yves Sandrier : Rondin picotin : Yves Sandrier : 1956
25’01 Raymond Lévesque : Les trous de la ceinture : Raymond Lévesque : 1956

Les interprètes “1956” de Léo Ferré

Janine Saunier, alias Catherine Sauvage, chanteuse et comédienne française, naît à Nancy en 1929. La famille déménage à Annecy en 1940 pour fuir les Nazis. Elle y poursuit ses études jusqu’au bac tout en étudiant le piano, la danse et le chant. La direction de Radio Lausanne lui demande d’enregistrer quelques chansons et tout en se rendant à la station en pédalo, elle passe des messages en Suisse.
Après-guerre, désirant faire une carrière artistique, elle part pour Paris pour suivre des cours d’art dramatique et de comédie.
Elle se fait connaître en remportant des prix de chant et se fait engager au Bœuf sur le toit” puis au”Quod-Libet” où elle rencontre Léo Ferré. Cette rencontre va marquer le début d’une longue et grande amitié mais surtout d’une collaboration exceptionnelle. Elle enregistrera plus de cent chansons du grand Léo. On la surnommera “La voix Ferré”. Mais VCatherine Sauvage, c’est avant tout l’amour de la poésie : elle n’a interpréter que des grands auteurs : Aragon, Audiberti, Baudelaire, Carco, Prévert…et tant d’autres.

Chansons de la 3ème partie :

Les interprètes “1956” de Léo Ferré
30’37 Juliette Gréco : T’en as : Léo Ferré : 1956
33’13 Serge et Sonia : La grande vie : Léo Ferré : 1956
36’05 Léo Ferré : Les copains d’la neuille : Léo Ferré : 1956
39’06 Catherine Sauvage : Pauvre Rutebeuf : Rutebeuf – Léo Ferré : 1956

René-Louis Lafforgue – Maurice Fanon

René-Louis Lafforgue est né en 1928 à San-Sebastian (Espagne) de parents militants anarchistes. La famille doit s’exiler après l’écrasement de la république par les facistes.
Durant l’Occupation nazie, Il est résistant avec son frère Sylvain qui se fera tuer.
Après la Libération, René-Louis devient comédien. Il joue des pièces engagée et commence à écrire des chansons pendant les tournées.
À partir de 1953, il commence à se produire dans les cabarets. En 1955 il remporte le prix André Claveau et est engagé pourles premières parties de Georges Brassens
1956, il accède au succès avec “Le poseur de rails” et surtout avec “Julie-la-rousse, chanson qui lui vaudra un Grand prix du Disque.
Malgré sa notoriété, ses passages à Bobino et à L’olympia Il doit continuer la tournée des cabarets
En 1962 il crée le cabaret L’École buissonnière où se produiront Louki, Lapointe, Fanon, etc… le cabaret est le rendez-vous des libertaires et des pacifistes. René-Louis est tué dans un accident de la route en 1967

Chansons de la 4ème partie :


Un nouvel auteur est né : Maurice Fanon
45’09 Georges Brassens : La légende de la nonne : Victor Hugo – Georges Brassens : 1956
48’11 Pia Colombo : Isabelle : Maurice Fanon : 1956
51’12 René-Louis Lafforgue : Julie la rousse : René-Louis Lafforgue : 1956
53’20 Colette Renard : Avec les anges : Alexandre Breffort – Marguerite Monnot : 1956
56’40 Madeleine Ferré : Le testament : Léo Ferré : 1956