Chronologie de la Chanson # 7 : 1953 Léo Ferré & Madeleine – Francis Blanche – Georges Brassens

Chronologie de la Chanson # 7 : 1953 Léo Ferré & Madeleine

Dans cet épisode de Chronologie de la Chanson #7 : 1953 nous allons nous rafraîchir la mémoire de la chanson de l’année 1953. Celle-ci vit l’émergenge de deux “monstres sacrés” Léo Ferré et Georges Brassens. Léo Ferré après des années de vaches enagées connaît le succès avec Paris-canaille chanté par Catherine Sauvage. L’argent commencera à rentrer cheze les Ferré avec la vente des disques “Odéon”.
Après son passage (très) remarqué chez Patachou, Jacques Canetti convainc la firme Philips de signer un contratà Georges Brassens. S’ensuivent passage aux Trois Baudets, dans les cabarets rive-droite, à Bobino. Georges est sur les rails de la renommée.
Jacques Canetti, encore lui, reçoit le 1er 78 tour d’un jeune Belge inconnu. Séduit, il le contacte, c’est ainsi que Jacques Brel arrive à Paris…

Léo Ferré et Madeleine – Simone Alma – Les Frères Jacques – Cora Vaucaire

En 1950, Léo Ferré rencontre Madeleine Rabereau, jolie femme de 25 ans, fille de cheminots de la Nièvre. Elle a fait des études de lettres après le bac et dispose d’un goût et d’un talent pour la poésie et le spectacle. Pendant 18 ans, Léo & Madeleine vivront un amour fou, une incroyable complicité intellectuelle et une entente physique totale. Léo dira: “Je suis né par erreur en 1916 et une seconde fois le 6 janvier 1950 quand j’ai connu Madeleine. Il se marient en 1952.
Léo voulait que le monde entier connaisse le rôle important de sa femme dans son travail d’écriture :”Quand je veux faire une chanson, je m’installe à ma table de travail le soir et j’y passe toute la nuit. C’est là que ça marche le mieux. Le lendemain matin, Madeleine se lève et prend ma place. Alors comme la relève est assurée, je me couche”
En décembre 1953, Léo chante au cabaret “L’Arlequin”. Le Prince de Monaco vient le voir et applaudit chaleureusement son spectacle. Madeleine convainc Léo d’aller le remercier et de lui demander son aide pour faire jouer son “Oratorio du Mal-Aimé” qui a été refusé par la radiodiffusion française. Rainier de Monaco fera mieux, après avoir écouté son œuvre, il lui commande quelque chose de plus important. Ce sera la Symphonie interrompue” que Léo compose en trois mois. Elle sera jouée à Monaco sous la direction de Léo en avril 1954.

Chansons de la 1ère partie :

02’10 Léo Ferré : Vitrines : Léo Ferré : 1953
06’37 Simone Alma : Et des clous : Léo Ferré : 1953
08’38 Les Frères Jacques : Monsieur Willam : Jean-Roger Caussimon – Léo Ferré : 1953
11’59 Cora Vaucaire : Les forains : Léo Ferré : 1953

Premier 78 tours de Jacques Brel – Francis Blanche – Gilbert Bécaud – Mouloudji

Francis Blanche, acteur, auteur, chanteur et humoriste nait à Paris dans une famille d’artistesen 1921 et y décède en 1974.
Tonton farceur, avec son compagnon Pierre Dac, il a fait rire la France des années 1950-1960 avec ses sketches, son feuilleton radiophonique “Malheur aux barbus !. Avec Pierre Dac, is créent le parti politique “Le parti ‘en rire”
Cependant, ce fut aussi un grand auteur-compositeur interprète qui écrivit et adapta plus de 400 chansons. Un désespoir soigneusement caché par son humour au vitriol y affleurait régulièrement : Les bétises, ça tourne pas rond dans ma p’tite tête. Ses pièces furent interprétées par Edith Piaf, Les Frères Jacques, Les Quatres Barbus, etc…

Chansons de la 2ème partie :

17’08 Jacques Brel : La foire : Jacques Brel – Jacques Brel, Lou Logist : 1953
20’23 Lisette Jambel : Ça c’est pas pour les petites filles : Jacques Dutailly – Michael Jary : 1953
23’10 Marcel Mouloudji : On m’a donné une âme : Rachèle Thoreau – Florence Véran : 1953
26’10 Gilbert Bécaud : C’était mon copain : Louis Amade – Gilbert Bécaud : 1953
28’09 Pierre Dac & Francis Blanche: La tyrolienne haineuse : Pierre Dac – Ange Calabrèse : 1953

Georges Brassens – Koshiji Fubuki – Première adaptation de Georges Brassens en Asie

Koshiji Fubuki est une actrice et chanteuse japonaise, née en 1924, décédée en 1980.
En 1939, elle entre dans la revue Takarazuka, une revue exclusivement féminine, très populaire parmi les touristes visitant Takarazuka.
1951, bien que star, elle quitte la revue pour se consacrer au cinéma.
Cette année-là, passionnée de chanson française, elle chante une adaptation japonaise de “Hymne à l’amour” d’Edith Piaf.
1953, elle interprète une adaptation japonaise de “Les amoureux des bancs publics”. Sans doute la première adaptation d’une chanson de Georges Brassens en Asie.

Chansons de la 3ème partie :

32’04 Georges Brassens : Balade des dames du temps jadis : François Villon – Georges Brassens : 1953
34’02 Koshiji Fubuki : Les amoureux des bancs publics : Georges Brassens : 1953
36’58 Michèle Arnaud : La marine : Paul Fort – Georges Brassens : 1953
38’23 Simone Langlois : Toi tu ne ressembles à personne : Francis Lemarque : 1953
41’15 Catherine Sauvage : Paris-canaille : Léo Ferré : 1953

Aglaé – Félix Leclerc – Stéphane Golmann – Edith Piaf – Nicole Louvier

Jocelyne Deslongchamps, alias Aglaé est une chanteuse et comédienne québécoise née en 1933 près de Montréal.
1949, elle débute sous le nom de Josette France, au Faisan Doré, un cabaret montréalais, animé par Jacques Normand, où l’on chante en français. La parole y est libre sur les sujets controversés comme la religion et la politique. La solidarité règne : les artistes s’accompagnent les uns les autres.
Josette y est entendue par Pierre Roche (alors partenaire de Charles Aznavour) qui en tombe amoureux. Ils se marient en 1950.
1952 Le couple s’installer à Paris.
En 1953 Elle enregistre “Aglaé” une chanson de Lionel Daunais qui a un tel succès que Félix Leclerc lui conseille alors de le prendre comme nom de scène.

Chansons de la 4ème partie :

46’24 Stéphane Golmann : L’art de la guerre : Stéphane Golmann, Peter Frédéric – Stéphane Golmann : 1953
47’34 Nicole Louvier : Qui me délivrera ? : Nicole Louvier : 1953
50’45 Edith Piaf : Sœur Anne : Michel Emer : 1953
54’30 Félix Leclerc : Hymne au printemps (reenr.) : Félix Leclerc : 1953
56’46 Aglaé : Aglaé : Lionel Daunais : 1953