C.d.C #20 1964 Chansons populaires de 1964 – Annie Cordy – Les Baronets – Gilles Vigneault – Pia Colombo

Chronologie d ela chanson #20 1964 Chansons populaires de 1964
Le chant de l'histoire
C.d.C #20 1964 Chansons populaires de 1964 - Annie Cordy - Les Baronets - Gilles Vigneault - Pia Colombo
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CdC #20 1964 Chansons populaires de 1964 - Annie Cordy - Les Baronets - Gilles Vigneault - Pia Colombo

CdC #20 1964 Chansons populaires de 1964 - Annie Cordy - Les Baronets - Gilles Vigneault - Pia Colombo CdC #20 1964 Chansons populaires de 1964 - Annie Cordy - Les Baronets - Gilles Vigneault - Pia Colombo

Chansons populaires en 1964

Les chansons populaires de 1964. Avec l’augmentation des patentes, des taxes, des prélèvements Sacem et l’instauration des cotisations sociales sur les cachets en 1962, les frais généraux des petits établissements ont fait l’objet d’une hausse vertigineuse.
C’est le premier coup du glas qui sonne pour les cabarets de la rive gauche. Fin 1963 Michel Valette décide de fermer « La Colombe » et constitue un dossier de presse. Il alerte le ministre de la culture, André Malraux, qui ne daigne pas répondre à ses lettres. La Colombe ferme le 1er juin 1964 mais dans un avenir plus de « Port Salut », plus d’Écluse » plus de cabarets rive gauche. « Le jour où les Guy Béart, Anne Sylvestre, Jean Ferrat, etc… n’auront plus de cabaret ni de public pour expérimenter leur inexpérience, la chanson mode d’expression populaire essentiel, tombera en léthargie » (extrait de Le Cabaret Rive gauche de Gille Schlesser).

Biographie rapide d'Annie Cordy

Léonie-Julienne Cooreman, alias Annie Cordy, naît en 1928 à Laeken (Belgique). De famille modeste, père menuisier, mère épicière. Enfant, elle chante, suit des cours de danse et apprend le piano au Conservatoire.
Adolescente, elle s’inscrit dans divers radios crochets dont elle sort presque toujours vainqueure. En particulier, elle remporte celui organisé par la firme Decca en 1944 qui la fait découvrir par les gens du métier.

Elle n’a pas 17 ans lorsqu’elle qu’elle passe à l’Ancienne Belgique, grand music-hall bruxellois. De surcroît en 1949, elle entre au Bœuf sur le Toit (le plus beau cabaret de Bruxelles) comme meneuse de revue. Elle y est remarquée par le directeur artistique du Lido qui la persuade de venir à Paris. Lido, tournée avec Tino Rossi, elle est lancée…

Cependant, c’est une opérette « La Route Fleurie » avec Georges Guétary et Bourvil qui la révèle au grand public. Elle s’y montre irrésistible d’entrain et de drôlerie. L’Olympia, Bobino, les grands music-hall parisiens se l’arrachent. Ainsi, la firme Columbia la prend sous contrat et réalise un premier enregistrement en 1952. En 1956, elle obtient le Grand Prix du Disque Charles Cros pour « Oh ! Bessie ».
C’est une chanteuse populaire qui ne s’embarrasse d’aucune finesse. Ses chansons sont de l’artillerie lourde, sa vitalité scénique semble inépuisable. La déferlante yéyé n’a aucun effet sur elle.

Chansons de la 1ère partie :Chansons populaires de 1964

02:23 Danyel Gérard      : D’accord, d’accord         : Lawrence Tamblyn, adapt. Pierre Barouh, Danyel Gérard : 1964
04:28 Annie Cordy           : Six roses                          : Georges Coulonges – Michèle Auzépy : 1963
07:02 Dupont et Pondu  : Reviens dans la cuisine : Jean-Louis Walmond – Olivier Chasseloup : 1964
09:50 Annie Colette         : L’ours                               : Marie-Louise Liégard – Annie Colette : 1964
12:05 Gilbert Bécaud      : Nathalie                           : Pierre Delanoë – Gilbert Bécaud : 196

Chansons populaires en 1964 :Annie Cordy
Annie Cordy
Les Baronets

Biographie rapide de Les Baronets

Les Baronets est un trio québécois de style yéyé formé en 1961 originaire de Montréal. Il est composé de René Angélil, Jean Beaulne & Pierre Labelle. Ils commencent par faire la tournée des cabarets montréalais. Le succès vient avec l’adaptation de succès étasuniens mais principalement anglais avec celles des succès des Beatles. Après la vague yéyé, la vague Beatlemania…. Ça marche, le groupe aura 12 ans d’existence, une longévité remarquable à cette époque.
Les spectacles des Baronets incorporaient des chansons et des numéros comiques.
Jean Beaulne quitte le groupe en 1970. Au début des années 1970’s Labelle et Angélil participent à une revue musicale composée et jouée par Clémence Desrochers: « La belle amanchure ».
Le groupe se dissout en 1972. René Angélil devenant directeur artistique (puis mari) de Céline Dion.

Chanson de la 2ème partie : Les Beatles chantés en français

17:51 Les Lionceaux    : Quatre garçons dans le vent : John Lennon, Paul Mc Cartney, adapt. Georges Aber : 1964
20:08 Tiny Yong            : Huit jours par semaine           : John Lennon, Paul Mc Cartney, adapt. Maurice Pon : 1964
22:46 Les Baronets      : Ça recommence                        : John Lennon, Paul Mc Cartney, adapt. Jean Beaulne : 1964
24:46 Nancy Holloway : Elle t’aime                                  : John Lennon, Paul Mc Cartney, adapt. Pierre Saka : 1964
26:56 Petula Clark        : Partir, il nous faut                    : John Lennon, Paul Mc Cartney, adapt. Georges Aber : 1964

Biographie rapide de Gilles Vigneault

Gilles Vigneault, poète, chantauteur et conteur québécois, naît à Natashquan (d’un mot innu-aimun signifiant « Là où on chasse l’ours ») en 1928. Ses parents sont instruits et attentionnées, père marin pêcheur, mère institutrice de campagne. Natashquan est un village isolé de la Côte-Nord, accessible seulement par bateau jusqu’en 1953, puis par la route en 1996…

À la fin de son cours élémentaire Gilles remporte le concours qui lui permet d’aller étudier dans un collège classique à Rimouski. Puis muni d’un baccalauréat ès art il va à l’université de Québec et obtient une licence ès lettres en 1953. Il se se consacre à l’enseignement tout en participant à la fondation d’une revue de poésie.
De plus, il commence à publier différents textes (contes, poésie, théâtre). Enfin, à la fin des années 1950’s, il fait ses débuts sur scène où il donne des récitals… de monologues entre lesquels il insère parfois une mélodie de son cru.
C’est alors que Jacques Labrecque interprète quelques unes de ses dans chansons dans son album de 1959. La chanson « Jos Montferrand » crée la controverse parmi la clique cléricale à cause du mot « cul » du premier vers de la chanson : »Le cul su’l’bord du Cap Diamant, les pieds dans l’eau du Saint Laurent ». L’avenir dévoilera les actes pédo-criminels de ces hypocrites là mais, dans l’immédiat, elle permet à Gilles de se faire connaître.
Désormais, plus rien ne l’arrêtera : en peu de temps, il conquiert Montréal. À partir de 1963, il débute une carrière parallèle en France, où sa renommée, petit à petit prend de l’ampleur.
Gilles s’affiche comme un défenseur de la cause de la souveraineté du Québec et de la langue française.

Chanson de la 3ème partie : Chansons indépendantistes au Québec

31:50 Micki                       : Les Anglais               : Micki – Charles Aznavour : 1964
35:27 Michèle Sandry     : Ça ira                         : Michèle Sandry – Traditionnel : 1964
37:22 Marc Gélinas         : Demain                     : Marc Gélinas : 1964
38:58 Gilles Vigneault     : Fer et titane              : Gilles Vigneault : 1964
41:27 Lawrence Lepage : Mon vieux François : Lawrence Lepage : 1964

Gilles Vigneault
Chansons indépendantistes au Québec : Au Cochon Borgne
Au Cochon Borgne

Biographie rapide de Pia Colombo

Eliane Pia, alias Pia Colombo naît en 1934 d’une mère ouvrière originaire du Nord et d’un père chaudronnier italien. Elle est élevée par sa grand-mère jusqu’à l’âge de 12 ans et vit une enfance très modeste.
À ce moment-là ses parents la reprennent en région parisienne. Le jour où ils l’emmènent au Théâtre du Châtelet, elle découvre le ballet, c’est pour elle une révélation et le début de sa vocation artistique.


Elle n’aura de cesse d’être petit rat au Châtelet mais une angine mal soignée dégénère en danse de Saint-Guy dont elle ne guérit qu’après trois ans de souffrance. En fin de compte, elle doit abandonner la danse.
En 1952, une ancienne camarade du Châtelet l’emmène au Cours Simon pour se former à la comédie. Un jour, cette amie lui demande de chanter, un jeune professeur d’anglais, Maurice Fanon l’entend et l’encourage.
Eliane se met alors à travailler très sérieusement le chant. Une relation amoureuse se crée alors avec Fanon. Ce dernier divorce et en 1956 Eliane vient s’installer chez lui.


Elle débute à L’Écluse où elle prend le nom de Pia Colombo. La revue « Arts » la décrit comme ayant « La voix d’Edith Piaf et la sensibilité de Maria Casarès ». Pia, interprète engagée et dotée d’une personnalité exceptionnelle, met son talent au service de la chanson à texte. « Grand oiseau blessé, Pia trouve sa véritable dimension dans l’expression dramatique d’un intense et merveilleux rayonnement intérieur » dira Fred Hidalgo.


Pia Colombo a illuminé les cabarets de la rive gauche pendant 10 ans.

Chansons de la 4ème partie : Chansons populaires de 1964 - Chansons d'amour qui fuit.

46:40 Hugues Aufray        : N’y pense plus, tout est bien       : Bob Dylan, adapt. Pierre Dorsey, Pierre Delanoë : 1964
49:42 Dominique Grange : Si le soleil s’en va                           : Dominique Grange – André Popp : 1964
52:03 Pia Colombo             : A casa d’Irène : Francesco Saverio Maresca, adapt. Maurice Tézé – Francesco Pagano : 1964
54:39 Maurice Fanon         : Amour chiendent                           : Maurice Fanon : 1964
56:27 Marcel Rothel           : Quand l’amour se termine           : Michel Breuzard – Yannis Spanos : 1964
58:15 Les Parisiennes        : C’est tout de même malheureux : Frank Gérald – Claude Bolling : 1964